Les responsables en charge de la lutte contre la maladie du sommeil des pays de la CEMAC prennent part depuis le mardi 12 juillet 2022 à Douala à un atelier de validation du projet de positionnement sous régional pour une harmonisation de la prise en charge des cas de la THA , avec introduction des tests de diagnostic rapide de fexinidazole en zone CEMAC.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été présidée par le Secrétaire Exécutif de l’Organisation de Coordination pour la lutte contre les Endémie s en Afrique Centrale, Dr Manuel Nso Obiang Ada, en présence du Représentant du Ministère de la santé Publique du Cameroun, De Nk’o Ayissi, par ailleurs Coordonnateur de lutte contre les maladies tropicales négligées.
Ledit atelier qui se tient en mode hybride (présentiel et visioconférence) a pour objectif de valider le projet de document de positionnement sous régional pour une harmonisation de la prise en charge des cas de la THA, avec introduction des tests de diagnostic rapides (TDR) et l’introduction du fexinidazole
La stratégie d’élimination de la THA (OMS-2013) recommande l’amélioration de la qualité du diagnostic et des médicaments de prise en charge, afin d’avoir une meilleure compréhension des maladies.
Ainsi, des nouvelles méthodes qui améliorent l’accessibilité des malades ont vu le jour, notamment des tests les TDRS et le traitement par le fexinédazole dont les protocoles d’utilisation ont été développés par l’OMS.
Les données recueillis par l’OCEAC montrent que quelques pays ont déjà introduit le fexinédazole à des périodes différentes allant de 2015 à 2021, mais la mise en œuvre à ces deux approches semblent non harmonisées et très timidement sur le terrain.
C’est fort de ce constant que l’OCEAC, afin d’harmoniser les méthodes de lutte contre la THA dans les pays de la CEMAC et contribuer de ce fait plus efficacement à l’accélération du processus d’élimination dans la sous-région, ainsi de concert avec les experts pays de la CEMAC à élaborer ce document.
Selon le Secrétaire Exécutif de l’OCEAC dans son discours a affirmé qu’ Elle a été à la cause de trois épidémies majeures produites ces cents dernières années : une de 1896 à 1906, qui aurait tué environ un million de personnes dans le bassin du Congo et les deux autres en 1920 et 1970 ont aussi causé d’énormes dégâts humains. A ce jour l’OCEAC dans sa lutte acharnée contre cette maladie à travers ses actions de lutte a contribué à diminuer de manière drastique l’incidence de la maladie d’environ 10 à 100 cas dépistés des cas par an de nos jours contre 100 cas il y a des décennies. Par ailleurs l’OCEA veut éliminer la THA comme problème de santé publique et interrompre sa transmission d’ici. Les travaux de cet atelier qui s’achèvent le 14 juillet donneront la possibilité aux 30 experts présents à Douala de valider ce document proposé. Les partenaires invités à cette activité sont l’OMS, la CEBEVIRHA et bien d’autres. Il sied de préciser que cet atelier doit sa tenue grâce à l’appui financier du gouvernement Allemand, par l’entremise de la Banque Allemande de développement (KFW).