MTN phase II : L’OCEAC lance les activités du Projet de lutte contre les maladies tropicales négligées et la promotion du « One Health », Hôtel la falaise de Bonapriso-Douala, du 6 au 8 aout 2024.

Produit de la coopération entre le gouvernement Allemand et la CEMAC, l’OCEAC vient une fois de plus bénéficier d’un appui financier Allemand de 18 000 000 d’Euros pour la mise en œuvre de la seconde phase des activités de lutte contre les maladies tropicales négligées, avec la promotion de  l’approche One health, dans l’espace CEMAC.

Après avoir mis en œuvre la première phase de 2017 à 2023, l’OCEAC sous l’impulsion de ses partenaires a lancé ce jour le premier coup de pioche de ce projet élargi à la dimension One Health. La cérémonie d’ouverture était placée sous tutelle administrative du Ministère de la santé Publique du Cameroun, représenté à cette occasion par le délégué régional de la santé du Littoral, Dr Badjang.

Concept développé par les Nations Unies, il sera question au cours de cet atelier de recueillir la situation  de la lutte contre les MTN dans l’espace CEMAC, les gaps en matière d’intervention  et de recherche y relatifs et le fonctionnement des plateformes/structures « One Health » dans lesdits pays. En outre, il s’agira de présenter la stratégie de lutte contre les MTN en intégrant l’approche One Health, donner des orientations pour la rédaction des projets de recherche et l’intervention incluant la nécessité  de lier la recherche aux interventions de lutte contre les MTN et la prise en compte des considérations sociales et environnementales.

« Ici réunis, nous poseront les bases nécessaires au renforcement  les capacités de nos pays dans la lutte contre les MTN dans  l’ensemble de l’espace CEMAC » a déclaré Dr Kadidja Guirsimi  Youssouf, Secrétaire Exécutif de l’OCEAC, lors de l’ouverture des travaux. Il convient de préciser que l’opération lancé à Douala est la suite logique de la première phase qui s’est achevé en décembre 2023. Les travaux débutés ce 6 aout 2024, ont connu la participation des experts des ministères en charge de santé des six pays, avec l’appui des éminents chercheurs de la sous-région, ainsi que  les partenaires techniques et financiers de l’OCEAC. La Guinée Equatoriale qui dans le passé  ne bénéficiait pas de tous les modules du projet, elle sera totalement pris en compte dans tous les volets d’interventions prévus.